samedi 11 août 2018

Bourgame



Cependant en un certain sens ; être considérée comme donnée, et bien réelle , cette espèce de connaissance peut aussi, sinon à titre de science, du moins à titre de disposition naturelle être disposée a donner interrogation sur d'éventuelle autre sujet qui si l’on ait bien aguerrie et de s’avouer faire partie d’un burlesque mais tous au moins en être ravie de faire partie de ce titre qui n’est que “Sujet”.
En effet sans que la vanité de beaucoup à savoir n’ y soit pour rien, la raison humaine, poussée par ses propres besoins  s'élève irrésistiblement jusqu'à des questions qui ne peuvent être résolues que par aucun usage expérimental et des principes qui en émanent.
C'est ainsi qu'une sorte de raison ni par aucune forme s’imitie  réellement chez tous les hommes, dès que leur raison est assez mûre pour s'élever à la spéculation.
C’est là qu’a toujours existé et qu’il existera toujours.
Il y a donc lieu de poser ici cette question comment est-ce possible à titre de disposition naturelle?
C'est-à-dire comment naissent de la nature humaine , l'intelligence ?
En général ces questions que la raison s'adresse et possède ses propres besoins qui la poussent à les résoudre aussi bien qu'elle le peuvent ?
D'aprés Kant Immanuel (1724-1804)  "les Raisons pure"



Ce qu’on voit là-haut, dans l’azur, sont-ce des troupes de chevaux sauvages qui courent ? Est-ce de la matière pulvérulente qui voltige ? Sont-ce les souffles qui donnent naissance aux êtres ? 


Et l’azur, est-il le Ciel lui-même ? Ou n’est-ce que la couleur du lointain infini, dans lequel le Ciel...





Et, de là- haut, voit-on cette terre ? et sous quel aspect ? Mystères ! — Quoi qu’il en soit, s’élevant du vaste océan, et porté par la grande masse de l’air, seuls supports capables de soutenir son immensité...


 Une cigale à peine éclose, et un tout jeune pigeon, l’ayant vu, rirent du grand oiseau et dirent : À quoi bon s’élever si haut ? Pourquoi s’exposer ainsi ? Nous qui nous contentons de voler de branche en branche,  quand nous tombons par terre, nous ne nous faisons pas de mal ; chaque jour, sans fatigue, nous trouvons notre nécessaire. Pourquoi aller si loin ?

 Pourquoi monter si haut ? Les soucis n’augmentent-ils pas, en proportion de la distance et de l’élévation ? 




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